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Marseille : La requête de deux associations contre la vidéosurveillance intelligente rejetée

Le tribunal administratif a rejeté une demande de suspension de la mise en place d’un système de vidéosurveillance intelligente à Marseille


Illustration d'une caméra de vidéo surveillance, ici à Paris. — A. GELEBART / 20 MINUTES


Le tribunal administratif a rejeté, sans examiner le fond de l’affaire, la requête de deux associations de défense des droits fondamentaux qui demandaient de suspendre la mise en place d’un système de vidéosurveillance qualifié « d’intelligent » à Marseille.

La Ligue des droits de l’homme et la Quadrature du net avaient saisi le tribunal administratif en référé, jugeant que ce vaste système de vidéosurveillance, capable d’analyser des flots de données pour détecter des mouvements de foule, des comportements jugés anormaux ou de retrouver automatiquement une personne signalée, portait atteinte aux libertés individuelles.


Un autre dispositif attaqué


Dans un jugement rendu vendredi, les juges ont rejeté leur requête, estimant que les associations qui se fondaient notamment sur des articles de presse n’apportaient pas la preuve suffisante d’une « décision administrative » de la Ville de mettre en place ce système. La Quadrature du net, qui dénonce l’opacité de plusieurs villes sur ces dossiers, a précisé qu’elle allait déposer un nouveau référé. La Ville de Marseille avait indiqué, en janvier, que ce dispositif était « en phase de test ».

L’association a également attaqué devant le tribunal administratif de Marseille un autre dispositif de vidéosurveillance à reconnaissance faciale contesté, celui que veut mettre en place la région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans des lycées. Un jugement doit être rendu prochainement dans ce premier dossier concernant une reconnaissance faciale en France, selon l’association.

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